J’ai lu « Parasites » de Nicolas Framont
Date de parution : 08/02/2023 par Dominique
Pamphlet sur la classe dominante
Parasite : nom masculin.
« Organisme qui se nourrit exclusivement aux dépens d’un hôte d’une espèce différente. »
Et si nous avions mal identifié les parasites ?
Ils ne sont pas tapis dans l’ombre, ni isolés sur les marges de la société. Ils se tiennent au sommet, bien en vue, omniprésents, et pourtant insaisissables. Leur pouvoir s’étend sur tous les aspects de nos vies : cette élite bourgeoise a racheté les médias pour contrôler le récit, financé les politiques pour légiférer à son avantage, et exploite sans relâche une main-d’œuvre toujours pressurée, toujours sous-payée.
Que nous apporte cette classe dominante ? Rien. Rien, si ce n’est une addition de plus en plus salée. Car cette caste nous coûte bien plus qu’elle ne nous rapporte. Sous couvert de dynamisme et d’innovation, elle saccage la planète, mène l’humanité droit au gouffre écologique, incapable de concevoir son existence autrement que dans l’accumulation infinie de richesses. Moralement, elle est en faillite.
Et pourtant, chaque jour, nous subissons sa propagande. Dans nos journaux, sur nos écrans, elle est glorifiée, décrite comme une force motrice indispensable. "Ils prennent des risques." "Ils créent des emplois." "Ils sont essentiels à notre prospérité collective."
Mensonges.
Les 500 familles les plus riches de France ne sont pas des entrepreneurs visionnaires, mais des héritiers protégés par des lois qu’ils ont eux-mêmes façonnées. Non, elles ne créent pas d’emplois : elles en suppriment, elles délocalisent, elles automatisent. Non, elles ne nous enrichissent pas : elles nous appauvrissent, s’accaparant une part toujours plus grande des ressources.
Et nous, que gagnons-nous ? Le chômage, la précarité, les fins de mois impossibles. Un modèle économique où l’essentiel devient un luxe, où l’inutile règne en maître.
Il est temps de regarder les choses en face : nous n’avons pas besoin de ces parasites. Non, la société ne s’effondrerait pas sans eux. Oui, nous pourrions vivre mieux, et surtout vivre autrement. Mais pour cela, il faut couper court à leur règne, arracher ce cancer qui gangrène le corps social.
L’émancipation commence par un refus : refus de croire à leurs fables, refus de collaborer à leur domination, refus de leur laisser notre avenir.
C’est une question de survie. La leur, ou la nôtre.
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